Surprise ! [Armadillio Finstev]

Big Light City était l'une des plus importante source de revenus légaux pour Remilia, et sa source de revenue la plus importante avec le trafic d'armes. Il était donc tout à fait logique que Remilia aille y faire un tour une fois de temps en temps. Si on prenait en compte le fait que la population de Big Light City était majoritairement humaine, que les vêtements de Remilia étaient pour la plupart démodés et que Remilia ne se déplaçait jamais sans sa gouvernante, cette dernière toujours habillée de sa tenue de femme de ménage, il était inutile de préciser que la chauve souris était loin de passer inaperçue. Bien que, cette fois, Remilia avait essayée d'être plus discrète : en effet, au lieu de porter sa tenue favorite, elle portait une tenue majoritairement blanche qui se composait en un haut blanc, un chapeau blanc, une jupe longue rouge avec les flancs blancs, une paire de long gant eux aussi blancs et un noeud noir au cou et à la taille. La seule chose qui ne changeait pas était ses chaussures, toujours ces fameux chaussons de ballerines rouges. Et comme si elle n'était pas assez visible comme cela, Sakuya se baladait avec un parasol pour couvrir sa maîtresse de la lumière du jour.

La visite de Remilia à Big Light City était une visite de courtoisie en quelques sortes. Elle faisait le tour de petites industries qu'elle avait achetée, dont elle était propriétaire mais laissait le soin à l'ancien patron de continuer à gérer son entreprise tant qu'il ramenait des bénéfices, histoire de voire comment elles allaient, si ces entreprise avaient besoin de plus de financement, comment les affaires fonctionnaient, tout ce genre de chose. Elle due même jouer la comédie pour une énième fois quand les patrons insistaient pour lui faire faire un tour de l'entreprise (et même certain lui montrait comment fonctionner ceci et cela, et même lui demandait de le faire par la suite) pour faire croire qu'elle était des plus intéressée. Elle devait même rire à leur blagues, y compris les plus mauvaises et les plus discriminatoires. Après tout, elle était la propriétaire d'entreprises humaines pour la plupart, et les humains et les hybrides ne s'appréciaient pas toujours. La chauve souris devait donc tout faire pour ne pas se mettre les patrons à dos. Cette visite était donc des plus obligatoires, pour montrer qu'elle se souciait de ses entreprises et de leur bien être, et aussi pour leur rappeler que c'était elle le patron.

-Sakuya, j'en ai plus qu'assez de ces visites. Combien nous en reste-t-il à faire ?
-C'était la dernière Miss Remilia.
-Parfait, dans ce cas là, nous allons nous reposer un peu. Trouvez-moi ma voiture et conduisez-moi à mon appartement, et pensez à préparez les documents suivants.

Alors que Remilia attendait devant l'entrée d'une ses entreprises, tenant à la main son propre parasol, Sakuya, elle, partait de son côté retrouver la voiture de maîtresse, garée elle ne savait plus trop où. Environs cinq minutes plus tard, ladite voiture s'arrêta devant la chauve souris, et sa gouvernante la fit monter à l'intérieur. Bien évidement, la chauve souris se retint de râler devant l'attente de sa propre voiture. Le trajet jusqu'à l'appartement de Remilia à Big Light City fut des plus ennuyeux, bloqué les trois quart du temps dans le trafic. Big Light City était une ville de riche, et surtout une ville où le trafic était infernal 24 heures sur 24. Une fois arrivée à son appartement, Remilia se laissa tomber dans un fauteuil moelleux. Sakuya lui apporta alors les documents demandés : des graphiques qui décrivait les fluctuations de la bourse et diverses actions. Remilia n’y comprenait évidemment rien, et après une minute, laissa les documents choir sur le sol.

-Bilan de la journée ?
-Nous avons gagnés quelques millions Miss Remilia.
-C’est mieux que rien. Pour fêter cela, allons boire un thé.

Bien sûr, il y avait tout pour faire un thé dans l’appartement, mais la gouvernante voyait où sa maîtresse voulait en venir. Il était temps pour elle de s’occuper d’affaires plus illégales, qui rapportent plus : le trafic d’armes. Elles se rendirent donc au salon de thé privé de Remilia. Cette dernière due d’ailleurs mettre les clients à la porte en prétextant une fermeture pour quelque raison. Assise sur une chaise à une table bien en vue, une tasse de thé dans une main, une petite assiette dans l’autre, les jambes croisées, sirotant son thé et Sakuya debout derrière elle, tenant un plateau vide contre son corps, Remilia attendait un de ses clients, un trafiquant d’armes avec qui elle avait affaire quelques fois. Mais le visage qu’elle vue n’était pas celui auquel elle s’attendait.

Big Light city, 5:00 pm, usine d'assemblage de Matter and co.

- Je vous jure, c’est tout ce que je sais !

Un homme, Mr. Matter, un sac sur la tête, les bras et les mains liés sur une chaise, dans un des postes de contrôle insonorisé de son usine d’assemblage. Et, on s’en doute, le canon d’un fusil sur la tempe. Là où s’en doute peut-être un peu moins, c’est que ce canon appartienne à un col-16, et non pas à un MO-47.
L’un des hommes fit signe au lézard. Il hocha de la tête et appliqua les deux fils éléctriques qu’il avait en main sur les épaules de l’homme. Il cria en se tordant.
Mais ne dit rien d’autre.

- Bon. Abattez-le.

Le fusil se leva et tira une rafale. L’homme n’était plus avant même de ressentir la moindre douleur. Le lézard arracha le sac.
George Matter. Barbu, environ 62 ans. Le visage ensanglanté mais serein. Une légère tendance à l’alcool, suivit d’une obésité evidente. Ces proches le disent imbu de lui-même, incapable de remettre en cause ces décisions, jusqu’à sa manière de régler les problèmes. Mais sont défaut le plus évident, est, bien sûr, d’avoir accepter de vendre la propriété de son industrie à Mme.Scarlet. Et d’avoir reçu une visite de cette cher demoiselle ce jour-même, quelque heure avant sa mort.

- Sortons d’ici maintenant. Le compte à rebours est enclenché.

Le groupe se dépêcha de traverser la chaîne de montage, pour sortir en rampant sous la petite ouverture que laissait la porte du hangar presque entièrement fermée. Ils se relevèrent, sortirent empressés de l’enceinte du bâtiment, pour s’engouffrer dans une voiture et démarrer direction d’une autre usine, propriété de Remilia Scarlet. C’était tout un petit groupe, à Big Light city. Lesquel exactement ?

- Strengel ? Ici Machenbrott. Elle est entré chez Kafkukfon and co, une petite entreprise d’emballage…

- Ah bon qu’est-ce qu’elle fait ?

- Je sais pas… tu sais, les paquets de corne-flakes goût vanille, mais c’est vraiment dégeul…

- PAS KAFKUKFON, la cible !

-… ? Ah. Elle est entré… et elle est pas encore sortit.

- C’est notre chance.. !

- hé, hé HÉ, attendez, c’est super sécurisé. Si j’étais vous, je l’attendrai à la sortie.

- Faut pas nous prendre pour des mômes avec des cuillère en plastique, bordel.

- Non, je te JURE, c’est vraiment superbouclé, ce périmètre.

Strengel soupira.
La voiture attendit que sorte la concerné, suivit de sa gouvernante. Une fois ceci fait, l’un des occupants du véhicule s’esclaffa.

- Non mais regardez-là… une vrai ptite impératrice, on dirait sisi.

- Mais ta gueule… maintenant, s’agit de la tracer.

La voiture tourna à l’angle d’une rue, se gara. Ils virent la gouvernante disparaître, et réapparaître, quelques secondes plus tard, au volant d’une voiture. Elle se dirigea vers une sorte de petit café. Ou « salon de thé ». Strengel se dépêcha de vouloir y entrer. Mais l’un d’eux, un homme en costard cravate, sans doute le mieux habillé de tous. L’en empêcha en le tirant par l’épaule. D’un signe de tête, il leur donna l’ordre de s’asseoir sur des chaises en plastique, autour d’une petite table, sur la terrasse bordant le salon.

- Profitons de cet instant de répit, le chat bloqué la souris, sans que celle-ci s’en doute.

- Le quoi ?

- Le chat… bon, Waffulen, vas-y.

- Merci de me faire cette honneur, m’sieur.

L’un des lézards, à la bouche légèrement défformé, quitta sa cigarette pour se saisir d’un col-16 est entrer dans le salon. Surveillé par ses acolytes. D’une démarche pédante, créer pour l’occasion, de se charger de « la » Scarlet.
Aucun agent de sécurité en vue. Si ce n’est la gouvernante. Le lézard tira une chaise à la table, tenant d’une main le fusil, dirigé vers le bas.

- Madmwazelle Scarlet je presse-eûme ?

Les articulations de la mâchoire rendues difficile par son handicap.

- Léo Waffulen, pour ne pas vous zerfir.

Il se pencha un peu en avant.

- Nous savons pourquoi vous êtes ici, et qui vous souhaitez rencontrer.

Puis, tirant sa manche pour avoir l’œil sur le texte dicté par son chef, qu’il avait recopié sur le bras en guise d’antisèche.

- Mais… je suis forcé de vous signaler…sa…mort. Et, de vous propozer mieux.

Il abaissa son bras. Mais un doute le lui fit relever. Il termina brusquement.

- En guise de dédommagement !

Et d’éclater d’un rire faux.

En effet, l'homme qui entra dans le salon thé, ou plutôt l'hybride, était loin de ressembler au trafiquant d'armes qu'elle atendait. c'était un hybride lézard à la machoire déformée et essayant d'adopter une démarche simillaire à celle de Remilia, en vain. Il tenait en plus un fusil à la main, et aucun doute n'était possible quant à son origine, c'était un fusil humain, probablement un col 16. La chauve souris savait qu'à Big Light City, certain groupuscules humains radicaux en avait après elle, mais la plupart avait trop peur pour agir et le reste ne voulait pas se faire trop remarquer. mais là, elle avait un lézard en face d'elle, ce n'était donc pas ce genre de groupe qui la harcelait cette fois. Probablement des mercenaires, ou des "nétoyeurs".

Le lézard s'assit à la table de Remilia comme si de rien était et déblatéra son petit discours, en regardant très indiscrètement son bras où devait se trouver une petite aide-mémoire, lui sortant des trucs comme quoi son "client" était mort. Il termina la proposition de son propre groupuscule qui consistait en un fusil pointé vers Remilia. Cette dernière lâcha un soupir. Durant tout ce temps, elle était restée impassible, mais là il poussait le bouchon trop loin. Arrêtant de sirroter son thé, elle le posa sur la petite assiète qu'elle tenait et la déposa sur la table.

-Je vous le déconseille.

La chauve souris murmura deux mots, Gae Burlga, et immédiatement après, la lance apparue dans sa main, la pointe sous la gorge de Léo. De la main droite, elle prit sa tasse de thé et reprit son sirrotement.

-Vous présumez bien. Je suis bel et bien Remilia Scarlet. Et bien que je n'ai pas trouvé qui vous êtes exactement, Mr Waffulen, je sais au moins une chose : vous n'êtes pas le premier a tenter de m'arrêter ou de porter atteinte à ma vie. Ne croyez-vous pas qu'en 200 ans j'ai compris ma leçon et que je n'ai pas pris de précaution.. Il est vrai que ma sécurité est très maigre, composée que de ma gouvernante et moi-même, mais ceci n'est qu'une invitation pour les gens de votre espèce. Vous n'aurez pas le temps de presser sur cette gachette que votre mouvement sera irrémédiablement stoppé, et vous serez mort dans la seconde suivante.

Remilia sirrota encore un peu de thé, imperturbable, menaçant toujours Léo de sa propre arme. Néanmoins, elle s'emporta un peu la seconde suivante.

-Ne sais-tu donc pas qui je suis vraiment ? A qui tu as affaire ? Crois-tu vraiment pouvoir m'arrêter ? Crois-tu vraiment qu'un simple sous-fiffre, une larve, dans ton genre, puisse m'arrêter ? Oh oui, j'ai vue au travers de ton jeu, depuis le moment où tu es pénétré dans MON salon de thé, lorsque tu regardais ton propre bras pour me parler. Où sont tes petits camarades ? Dehors je suppose, et tous armés aussi. Vous me suivez depuis l'usine de ce pauvre Kafkukfon, ou plus avant encore ? Oui, Sakuya m'a prévenue que vous nous suivez, votre groupe n'est pas des plus discrets. Et autre chose, car je peux le lire dans tes yeux : ne me crois-tu pas capable de transpercer ton crâne de part en part et de mettre un terme à ta misérable existance ? Figures-toi que je suis plus qu capable de la faire, et que tu es 200 ans trop jeune au moins pour venir te mêler de mes affaires !

Au même moment qu'elle pronnonçait sa dernière phrase, sa tasse de thé lui échapa des mains, peut être volontairement, pour détourner l'attention d'un Léo surchargé de questions. D'un signe de main, elle empêcha Sakuya de faire le moindre mouvement pour s'occuper de la tasse.

-Que se passe-t-il, trop de question pour ton misérable cerveau ? Es-tu au moins encore capable de comprendre ce que je te dis ? Pff... Misérable larve, comme je disais. Vas me chercher ton boss histoire de te rendre utile au lieu de continuer à faire l'abruti, qu'on puisse discuter de votre proposition de manière intelligente, c'est à dire sans se contenter d'une simple arme pointée sur une enfant, avant que je change d'avis... Finalement, j'ai changé d'avis, je vais le faire moi-même. Sakuya.

Cette dernière acquiessa d'un signe de tête, et immédiatement après, l'espace qui contenait Léo et son doigt sur la gachette, fut complêtement figé. La gouvernante tenait deux couteuax à la mains. La seconde suivante, Léo fut désarmé d'un coup de pied dans l'arme, ne permettant donc pas le contact direct avec le lézard, puis il fut immobilisé par Sakuya, maintenant fermement son bras droit dans son dos, un couteau sous la gorge et l'autre planté dans l'épaule gauche pour limiter ses mouvements et ses tentatives de libérations. En même temps, sakuya "défigea" l'espace qu'elle avait figé et Remilia rappela son arme.

Les deux filles se dirigèrent par la suite vers la l'entrée, mais restèrent dans le salon de thé. et avant qu'elle fussent en vue, Sakuya avait figé l'espace en dehors, su la terrasse. Remilia et Sakuya se tenait impassiblent devant le groupe extérieur, léo toujours tenue prisonnier par Sakuya. Remilia devait faire vite, car Sakuya luttait intérieurement pour ne pas monter un seul signe de faiblesse, et c'était efficace jusque là.

-Je vais faire vite. Je sais que vous ne pouvez pas m'entendre ni bouger, mais seulement réfléchir. Tout de fois vous recevrez plus tard ce que je suis en train de vous dire là. Envoyez-moi votre boss pour discuter avec moi, à moins que vous ayez trop peur pour cela, auquel cas je vous éliminerait comme les lâches que vous êtes. Si vous persistez à m'envoyer des sous-fiffre comme ce cher Léo Waffulen ici présent, les éliminerait tous un par un, un peu comme suit.

Remilia fit un signe de tête à Sakuya, et cette dernière trancha la gorge de Léo. Le timing était parfait, car on pouvait voire la sueur sur le front de Sakuya. Les deux filles s'en allèrent, laissant le lézard seul se vider de son sang, et une fois hors de portée, sakuya relacha son emprise sur l'espace. Les hommes dehors devait avoir relativement froid. alors qu'elles passèrent devant la table anciènement occupée par Remilia, la gouvernante voulue s'occuper de la tasse, mais encore une fois Remilia l'en empêcha.

-Il risque d'y avoir plus de ménage à faire ici lorsqu'on en aura finit, alors garde ça pour plus tard. Et profites de ce moment de répis pour récuopérer un peu, je risque d'avoir besoin de toi.
-Très bien Miss Remilia, je comprend parfaitementement.

Elle se dirigèrent ensuite vers une des tables de l'étage supérieur. Remilia s'y assit, toujours les jambes croisées, reposant son menton sur sa main droite et son coude droit sur sa main gauche, Sakuya toujours debout derrière elle. de cette position, elles voyaient l'entrée et une grande partie de l'étage d'en dessous, tout en étant hors de portée de ceux qui l'attendaient sur la térasse. Elles pouvaient alors se préparer à recevoir leurs invités.