Vaisseau en territoire ennemi [Kyrie]

Admin Messages : 74 Date d'inscription : 04/05/2009 Age : 32

Monthgomery releva à nouveau sa casquette afin de se gratter la tête. Accompagné dans l’hélicoptère par sa garde rapproché, trois montagnes de muscle armé de col-16. Pourvu de gilet par-balle et de grenade, sous leur casque anti-choc, il était paré à n’importe qu’elle éventualité. Leur col-16, armés de silencieux, de lunettes et de toutes sortes de customisation jusqu’à l’outrance, pointait les arbres de la taïga de Green Flower. Les Colonyazis n’était pas souvent venu dans l’est. Et pour cause. Malgré les accords de « paix » avec les coyotes, ils n’étaient pas à l’abri d’une arrestation, et d’une condamnation digne d’un adversaire militaire. Voir à une éxecution primaire. Ces accords de paix, instaurés par les colons, était ce qu’il y avait de plus hypocrite. Au moins, il empêchait encore temporairement que les deux républiques ne s’affronte officiellement.
L’hélicoptère alla se poser au sol, au milieu d’une petite clairière. C’était Winston Coderman qui avait pu localisé, avec son véhicule camouflé, le signal téléphonique envoyé par son contact coyote.
Monthy sortit de l’hélicoptère et le rejoint. De général à lieutenant, il était de rang supérieur, militairement parlant. Mais Winston devait être au moins âgé de 20 ans de plus que lui. Le vieil homme avait, à défaut d’une connaissance stratégique, une connaissance des terrains orientaux bien supérieur à Monthy.

- Mon Général !

- Lieutenant Coderman. Où est la chose ?

- Derrière ses buissons. J’ai prit soin de la dissimulé suffisament pour que les coyotes ne puisse la voir en passant rapidement par ce chemin !

Un garde souleva brusquement son fusil, déjoua la sécurité de celle-ci.

- Un coyote !

- NE TIREZ PAS !

Coderman poussa l’arme au sol et désarma promptement le jeune garde. Il lui asséna un coup de crosse au plexus solaire, ce qui eut pour effet de le déséquilibré.

- Vous avez perdu la tête ou quoi ? C’est notre contact !

Le coyote n’avait pas bougé d’un pouce. Monthy put le voir au mieux, car on n’avait pu apercevoir jusque là que sa silhouette. Un peu plus petit qu’un humain, le poil noir de suie, le regard dur et vide, il regardait d’un air hagard le groupe d’humain.

- Kwarno, ne le prenez pas pour vous… ces hommes sont préparé à tout éventualité…

Il hocha simplement de la tête. Il recula et dégagea les buissons abondant de la carcasse métallique, étendue en pleine forêt.
Monthy se pencha sur celle-ci.

- On dirait un réacteur.

- S’en est un.

- Mais qu’est-ce que cela, Winston ? Pourquoi tout ses mystères ?

- Et bien cela, mon cher Monthy, c’est un vaisseau spatial.

Il dégagea le reste de la végétation et posa fièrement devant le véhicule extra-terrestre.

Admin Messages : 74 Date d'inscription : 04/05/2009 Age : 32

- Là, j’avoue, lieutenant, c’est une belle prise !

- N’est-ce pas ? Cela faisait longtemps, après notre pseudo-conflit interne, que je sillonait la campagne d’orient… Oh bien sûr, ce fut non sans problème que je continuait mon voyage.

- De quel genre d’avarie faite vous mention ?

- De toute ces genre de chose, les troupes coyotes, voyez-vous. Elles sillonnent le continent. Elles… « patrouillent ».

- Avez-vous en rencontrer beaucoup ?

Coderman plissa le front. Il tappa sur l’épaule du coyote.

- Kakoie Kolitchectvo voyck vui viditie ?

- Ja ne znajou… priblizitel’no dvatsiat pjat’…ili…

- Ah, je vois que vous avez perfectionné vos connaissance de langue coyote. Ce dialecte est-il beaucoup utilisé ?

- Bien entendu. Kwarno parle parfaitement notre langue. Mais il ne veut pas échanger aucune parole avec vous. Question de sécurité.

- Je…HA !

Le général sortit un west-eagle de sous son gilet. Coderman se retourna brusquement. Quelque chose était apparu, sortit du véhicule. Le coyote, lui, était préoccupé par toute autre chose.

- Djiénéral…

- Taisez-vous bon sang. Qu’est-ce que cela ?

- VOSSKI KOYOTAM !

Les gardes, devant l’hélicoptère, visant tout d’abord la forme que la fumée émanant du cratère brouillait, virent alors un nuage de poussière se soulevant d’entre les arbres.
Il n’eut pas de doute quant à l’origine de cette mouvement lointain. Les coyotes avaient été avertit de la présence de l’hélico Colonyazis et se déplaçait dans leur direction. A pied. Cela leur laissait de la marge. Mais Coderman n’hésita pas. Il se précipita et enfonça Monthy dans l’appareil. Les gardes se replièrent, pendant que les hélices se remettaient en marche. Le coyote voulut monter. Les gardes le repoussèrent.

- Toi, retournes avec les autres sauvage !

Le coyote, habillé d’une simple veste, d’un pantalon en toile et de bandage au pied, tomba au sol, en perdant son bonnet noir. En comparaison avec les gardes suréquipé et les gradés richements habillés, il était, en effet, qu’un sauvage.
L’hélicoptère s’envola et disparu dans le ciel. Sans la moindre preuve de l’extraordinaire découverte. Aucune photo, aucun film : encore moins quelques échantillons. En effet, Winston avait tenu à laisser intact le vaisseau brisé.
L’hybride se précipita en direction du petit cratère, qui lui offrait un abri tout relatif, contre les troupes coyotes. S’il ne se faisait pas piétiner, il serait punis de désertion ou de vagabondage, pour aller directement dans l’armée. Et il y avait assez vu de chose pour le moment.
Il resta debout, face à la créature bleu, attendant de pouvoir la discerner mieux.

Messages : 18 Date d'inscription : 04/06/2009

A peine fut-elle sortie, le vacarme de l'extérieur assourdissait ses oreilles: le silence pesant à l'intérieur de l'appareil l'avait conditionnée à un environnement calme, seulement ce fut le bruit atroce d'un hélicoptère proche qui l'accueillit. Se bouchant les oreilles, elle ne comprit même pas de quoi il s'agissait... Mais a voir la forme de l'appareil, il s'agissait probablement d'un véhicule autochtone... Il y avait donc des êtres plus ou moins intelligents, ici.

Sa curiosité ayant pris le pas sur sa prudence, elle ne retourna pas se changer. Son arme toujours en main, elle venait de remarquer un nouveau venu dans le cratère formé par le vaisseau, à voir son ombre. Pointant l'arme vers lui, elle s'approcha doucement et s'exprima dans la langue commune de l'Empire:

" Halte ! Couchez vous au sol, bien à plat, les mains en évidence ! "

Elle continua de s'approcher. La créature n'était pas encore discernable, mais elle se faisait plus nette, plus concrète...

" Veuillez décliner votre identité ! "

Et finalement elle put le voir. Un personnage pas si différent d'elle... Un hybride, en somme. Se pourrait-il qu'elle aie attéri sur une station impériale? Si oui, pourquoi l'appel de détresse ne fut-il pas entendu ? Pareillement si c'était une colonie de la faction adverse... Les balayeur-scanner l'aurait immédiatement repérée.

Admin Messages : 74 Date d'inscription : 04/05/2009 Age : 32

Le coyote glissa dans le cratère. Il ne répondit tout d'abord rien.
En examinant la renarde bleue, il finit par voir le canon de l'arme pointé dans sa direction. A première vue, un jouet. Mais rien d'autre qu'une arme inconnue. Etrangère, sans doute.

- A terre.

Il renvoya seulement l'ordre de la renarde en sa direction. Des bruits de courses se firent plus nets. Suivit de rafales de mitrailleuse. C'était deux compagnie coyotes entière qui avait vu l'hélicoptère.

- PRAVA SOVAKA ! VCE UMERAYUT !

Les coyotes passèrent à côté de l'épave. Le regard tourné vers le ciel.
Pour ce qui était d'Armadillio, il était désarmé. Par chance, lorsqu'environ quelques minutes plus tard le gros des troupes ( d'une cinquantaine, peut-être un peu moins) eut passé, il vint quelques traînards. Il n'avait absolument pas fait attention à l'épave. Du coin de l'oeil, on eut dit, en effet, l'une de ces vieilles carcasses de char toutes rouillées, abondant dans la taïga. Armadillio brava l'interdiction de la renarde qui était une menace encore secondaire, remonta à la surface, sortit un cutter pour couper la gorge du soldats resté en arrière.
Il ramassa son Arisaka et revint à sa place initiale, le fusil en bandouillère, canon vers le haut, les mains levées, silencieux.

Messages : 18 Date d'inscription : 04/06/2009

A le voir, il ne semblait pas décidé à lui obéir. Elle vit ses lèvres remuer, mais elle ne comprit pas ce qu'il semblait dire. A voir son expression faciale, ça devait être quelque chose qui devait signifier le refus. Du coup, elle s'approcha encore, son arme à quelques dizaines de centimètres du coyote.

" Deuxième avertissement ! Faites-le !... "

Le bruit de pas de course la coupa dans son élan. Levant le nez vers le haut du cratère, elle entendit une voix vociférer dans une langue inconnue, suivie de bruit de pas de course. On aurait dit un bataillon en plein déplacement... Et a voir le coyote qui venait de lui filer entre les mains, il devait visiblement leur en vouloir...

Abattre un soldat avec un vulgaire cutter, c'était quelque chose, surtout le faire passer inaperçu auprès de ses camarades... Probablement grâce à la discrétion du coyote et le fait que ce soldat soit isolé du reste du groupe... A priori, rien de dangereux, leur armes étaient étranges mais selon ses souvenirs ces engins étaient de véritables vestiges chez elle, des pièces de musée. Quoique dans son accoutrement, les balles d'un fusil pareil pourrait être mortelle.

" ...Je vous avais dit de rester immobile. "

Elle essaya de s'exprimer par geste, pour lui intimer l'ordre de lui donner l'arme, en tendant la main assez près pour pouvoir l'empêcher de faire une bêtise avec son fusil au cas où. Après quoi, elle essaya de lui faire comprendre qu'elle voulait le faire rentrer dans son vaisseau - en le faisant passer devant - histoire de l'enfermer dans une des cabines d'hypersommeil désactivée et trouver une solution à leur problème linguistique en attendant. Ayant trouvé un autochtone, elle pourrait au moins éviter de devenir folle en pouvant parler avec quelqu'un... Etre seule pendant une longue période est mauvais pour la santé mentale.

Admin Messages : 74 Date d'inscription : 04/05/2009 Age : 32

Il garda le fusil collé contre lui. Il toisa l'entrée du vaisseau. Pas question de s'aventurer là-dedans les mains vides. Il baissa la tête pour entrer par le sas, en piétinant la porte d'entrée. Il n'avait pas compris trés exactement le problème de l'étrangère. Mais les coyotes pouvaient repasser... et là, ce serait plus dangereux d'être à l'extérieur qu'à l'intérieur.

- Qui vous êtes ? Qu'est-ce que c'est ?

S'eut été bête de continuer ce dialogue de sourd. L'intérieur du vaisseau était sombre. Il y voyait juste assez pour ne pas percuter une machine ou un mur. Il n'y reconnaissait rien : la technologie de ce véhicule ne lui évoquait rien de connu. Pas même le colonyazis et les savants humains n'avait fait quelque chose de pareille.

- Vous comprenez ce que je dis ?

Il s'appuya contre le mur. Ces jambes lui faisait mal. Pour preuve, le moindre mouvement faisait désagréablement craquer ses genoux. Il était déçu par l'attitude des humains, qu'il avait amené jusqu'au vaisseau, et se demandait s'il valait mieux que les coyotes. Histoire de dire quelque chose pour remplir le silence obstiné qui régnait, il pensa à haute voix.

- Qu'est-ce qu'il y a de mieux. Un barbare ou un lâche ?

Ces yeux lui faisait aussi mal. Et sa tête. Il n'avait pas dormi depuis deux jours. Il respirait de manière nerveuse. Et tourner son regard ici ou là lui aurait fait mal aux orbites, tout deux rouges. Sa situation physhique aurait encore été relativement acceptable s'il n'avait pas courru sans discontinuer ces deux même jours, en s'arrêtant que pour laisser Coderman reprendre son souffle.
Peut-être qu'il y avait de la nourriture, ici ? Bien possible. Mais il garda la même attitude, et cessa de s'appuyer contre le mur. Une fuite précipité restait encore crédible.
Il régnait une sorte d'odeur, proche de la naphtaline, qui avait sans doute une sorte de vertu soporifique. Il donnait en tout cas mal à la tête.

Messages : 18 Date d'inscription : 04/06/2009

Elle avait pris la précaution d'éteindre tout éclairage inutile pendant sa "sortie" de l'appareil. Le fait qu'il garde l'arme la stressait, mais de toute façon avec la proximité de son canon envers la tempe du coyote et son doigt qui tremblait sur la gâchette, il n'aurait même pas eu le temps d'esquisser un geste qu'il reverrait ses ancêtres.

Une fois à l'intérieur du vaisseau, elle fit mine d'ignorer ses paroles. Elle ne comprenait rien, et elle espérait bien que l'ordinateur allait l'aider.

Elle voyait et entendait le corps d'Armadillio souffrir. Etait-il blessé ? Elle le saurait bientôt, étant dans un vaisseau bourré de matériel médical et étant elle-même médecin en chef diplômée, elle pourrait faire face à n'importe quelle situation...

En s'approchant d'une des chambres d'hypersommeil, ressemblant à une cuve posée contre le mur, elle l'ouvrit et força Armadillio à se mettre à l'intérieur, en lui enlevant le fusil. Une fois dedans, elle ne referma pas le couvercle. Pour la bonne raison que gaspiller le fluide nutritif était trop dangereux. Simplement, il pouvait profiter du confort procuré par une chambre d'hypersommeil... Pas vraiment un lit, mais au moins aussi bien qu'un bon fauteuil.

Elle disparut dans la cabine de pilotage, refermant le hangar menant à la sortie ainsi que la porte allant à la cabine de pilotage, laissant Armadillio un peu seul. D'un coup, l'éclairage s'alluma, une lumière blanche éclairant parfaitement l'intérieur de la salle. Après quoi, la porte menant a la cabine de pilotage s'ouvrit, et la renarde avait posé un espèce de petit module rectangulaire sur sa poitrine, comprenant une molette de réglage et un câble qui reliait une sorte d'oreillette.

" Est-ce que vous me comprenez, à présent ? "

Elle avait parlé dans la langue avec laquelle Armadillio avait tenté de communiquer tout à l'heure. Et ce parfaitement.

" Je pense que oui. Maintenant, veuillez décliner votre identité ainsi que la raison pour laquelle vous étiez aussi proche de mon vaisseau. Faites-vous partie d'une colonie de l'Empire ? "

Admin Messages : 74 Date d'inscription : 04/05/2009 Age : 32

Armadillio resta sur la banquette de forme étrange sur laquelle on l'avait poussé. La tête baissé, le fusil crosse contre terre. Les réactions de la renarde lui évoquait un service de sécurité. Les comissaires agissait de façon similaire lorsqu'un individu gradé était fait prisonnier. L'entretient n'avait que deux fin envisageable : l'engagement ou l'éxecution. Il espérait ne pas avoir le même choix avec la renarde.
Les lumières s'allumèrent brusquement, laissant apparaître à ses yeux l'intégralité de l'intérieur du vaisseau.

" Est-ce que vous me comprenez, à présent ? "

La voix claire, parfaitement audible et des plus compréhensible fut émis par l'étrangère. Tout d'abord surpris, il put voir le petit module rectangulaire et son fonctionnement. Et de constater sa similitude avec ce qu'il avait trouvé, il y a longtemps, sur les plans de fabriquation du Pieriedovitchik traduktor babel 2.1 de la VOSKI.

- Je comprends.

"Maintenant, veuillez décliner votre identité ainsi que la raison pour laquelle vous étiez aussi proche de mon vaisseau. Faites-vous partie d'une colonie de l'Empire ? "

- Finstev Armadillio.

Il réfléchissait. Pour quelle raison aurait-on voulu se renseigner sur la carcasse fumante d'un vaisseau inconnu en pleine forêt vierge ?

- Raison de la présence : Inspection du territoire.

Pas question d'en dire, ne serait-ce qu'un peu plus, sur la mission de reconnaissance envoyé par les Colonies-unies.
Prudence. Il pouvait se faire tuer sur la seconde s'il se revendiquait du VOSKI. Et ce car il fut mention de colonie impérial. Il n'y avait qu'un seul autre "empire" à la surface de Meridia : Les WEANS, les lézards fascistes.

- Identité. Papier. Raison de votre présence ici ? Avez-vous une autorisation d'investigation ?

Il parlait comme un comissaire politique. Mais autant se faire passer pour une force de l'ordre. Peut importe du quel.

Messages : 18 Date d'inscription : 04/06/2009

Elle eut un sourire soulagé en voyant que le coyote la comprenait parfaitement. Et c'était réciproque...

Son oreillette traduisait instantanément chaque parole d'Armadillio, le rendant parfaitement compréhensible. Au moins elle pouvait communiquer... Elle n'en eut pas l'air mais elle fut terriblement soulagée.

Elle mémorisait chaque phrase, cette ancienne langue était encore rare chez elle. Heureusement, avec son module elle pouvait le comprendre, elle et les habitants de cette planète...

Apparement elle semblait arriver dans un endroit sensible. Sa manière de parler, l'arme, les hurlements de tout a l'heure... On aurait dit qu'elle avait atterri en zone de guerre. Si c'était vrai, finalement, elle n'aurait pas vraiment quitté son univers...

" Désolée mais je n'ai pas à répondre à vos questions, je ne dépends pas de vous, votre royaume ou quoi que ce soit d'autre qui soit d'ici. Je n'ai aucun motif de présence ici, sinon une destruction d'une partie de mon vaisseau m'as fait dériver jusque dans l'orbite de votre planète et m'ait fait crasher ici. C'est tout. Juste pour la forme, je me nomme Kyrie Eleison. "

Elle passa une main dans ses cheveux, en poussant un soupir.

" Au vu de votre accoutrement, de votre équipement et de votre langage, vous ne faites partie d'aucune faction que je connaisse... Je dois vous considérer neutre, j'espère ? "

A ce moment, elle se dit que changer de tenue ne serait pas un luxe, parce que peut-être que ses deux pièces de vêtement étaient assez pratique pour ses mouvements et moins étouffant qu'une combinaison, elle n'était pas très "présentable" à l'égard d'un inconnu.

Admin Messages : 74 Date d'inscription : 04/05/2009 Age : 32

- Pas de réponse, hein ? Trés bien.

Armadillio prit son rôle de comissaire trés à coeur, nota quelques détails physique de la renarde, de façon à en faire une "personne recherché". Bien que sa démarche ne serve à rien et qu'elle ne la comprenne certainement pas.
Elle semblait au moins heureuse de pouvoir comprendre son langage. Le coyote l'était moins. Il n'avait vraiment pas à rester ici. Après les troupes, ce serait les volontaires du déminage, qui, passant au crépuscule, suive la piste de l'infanterie pour voir qu'aucun piège ne les attende au retour.
A ce moment, sans que les occupants du vaisseau n'en sache rien, un démineur verrait sûrement le signal irrégulier de l'engin et enverrait une troupe en urgence. Il craignait plus que tout les "werewolf", les lézards s'introduisant en territoire coyote pour y faire un maximum de dégât sur les civiles ou sur les installations militaire.
Le rôle des werewolf était de détruire l'ennemi de l'intérieur avant une grande offensive.
Donc, en présence d'une quelconque menaces, les coyotes, sur le vif, trouverait bien un moyen de détruire le vaisseau. Ou les y bloquer.

- Oui, oui, je suis neutre.

Répéta-t-il en hochant de la tête et en tentant de se donner une expression aussi innocente qu'une vache devant une ligne de train. Le tout était maintenant de sortir d'ici et de s'extraire rapidement de la clairière, qui devenait de plus en plus dangereux. Il était même possible que les sattelites coyote ait déjà vu l'appareil. Sinon, les troupes ne serait peut-être pas passer par là.
Il éprouvait une terrible curiosité pour l'inconnue et son appareillage (comprenez son vaisseau, n'est-ce pas), ainsi que leur provenance.
Car les lézards étaient dépourvues de traducteurs vocales instantanées.
Mais il fallait maintenant sortir d'ici. Et vite. Il fit mine de se lever et de s'étirer.

- Bon... je dois faire... mon rapport...

Et de reculer, en manifestant une fausse attitude contemplative sur le vaisseau. De se diriger, l'air vague, vers le sas.

Messages : 18 Date d'inscription : 04/06/2009

Elle remarqua bien sûr l'attitude du coyote. Il semblait avoir l'air très paisible, mais il fallait justement s'en méfier. Dans tous les cas, le faire sortir d'ici était un danger potentiel, car il pourrait la signaler aux autorités et elle ne pourrait pas rester ici pour la récupération, dans le cas où on entendrait son signal de détresse. En plus, elle serait bonne pour les multiples interrogatoires, avec ses connaissances elle deviendrait l'esclave de la quelconque faction qui arriverait à la capturer... Non, pas question, elle n'avait pas réussi a s'échapper des griffes de ses ennemis pour tomber dans ceux d'un autre.

" Neutre ? Tant mieux alors, on va pouvoir bavarder sagement... "

Elle remarqua qu'il se dirigeait vers le sas de sortie. Il ne fallait évidemment pas qu'il parvienne à l'ouvrir et s'évader, sinon quoi ça allait mal se finir pour elle. Elle alla vivement vers le poste de pilotage, d'où elle ordonna le verrouillage de la porte du sas. Une fois chose faite, il serait impossible d'ouvrir celle-ci sans savoir manipuler le tableau de bord. Les commandes étant différentes des machines locales et les caractères y figurant encore plus, peu de chances qu'Armadillio parvienne à faire quoi que ce soit de correct si il s'y mettait tout seul.

Une fois verrouillé, elle revint vers le coyote, en croisant les bras.

" Je suis désolée mais je suis contrainte de vous enfermer ici. Vous comprenez, je ne veux pas que vous alliez répéter partout ce que vous avez vu et compromettre ma récupération. Après tout, ce n'est pas comme si c'était dangereux pour vous: je ne viens pas de cette planète, autrement dit je ne suis pas impliquée dans vos quelconques conflits. En parlant de ça... "

Elle s'adossa a une des chambres d'hypersommeil.

" Expliquez moi tout sur cette planète. Les factions connue, sa situation politique, vos cultures, la géographie, bref tout ce qui pourrait m'être utile dans le cas où je sois obligée de survivre ici. "

» Kyrie Eleison, accidentée spatiale. [validé]